Comment sont inscrites vos données sur Disque-Dur ?
Le disque-dur, c’est un support de stockage inventé à la fin des années 1950, qui est composé de deux parties : Un bras articulé sur un axe fixe, comportant, sur sa pointe, une tête d’écriture et de lecture, et un groupe de disques (ou plateaux) en rotation. Ce sont sur ces disques que seront inscrites les données.
Actuellement, les disques-durs ont des capacités maximales de 26 Téraoctets et utilisent une interface « SATA » ou « SAS » pour se connecter à un système hôte.
A la surface de chaque plateau est disposée une très fine couche, de quelques nanomètres seulement, d’un mélange de particules sensibles aux champs magnétiques. Ces particules sont adjacentes les unes aux autres et sont disposées de manière à couvrir l’ensemble de la surface du disque.
Afin d’écrire les données, sous forme binaires, sur les plateaux, la tête d’écriture du bras articulé va changer la polarité des microparticules présentes à la surface, de manière à former des groupes, appelés secteurs, de particules polarisées positivement ou négativement.
En fonction de la polarisation de celles-ci, l’information peut être codées comme un « 1 » ou un « 0 ». Ici, quelque soit la zone du plateau, une particule colorisé en gris foncé équivaut à un « 1 », tandis qu’une particule non colorisée représente un « 0 ». Les secteurs sont délimités par les traits blancs.
Ainsi, sur la partie externe du disque, on pourrait concevoir que les zones 1 et 3 soient polarisées positivement, alors que les zones 2 et 4 le sont négativement. Idem pour la partie interne, représentant la suite « 0-1-0-1 ».
Il est important que la tête d’écriture puisse polariser suffisamment de particules adjacentes, d’autant plus que cette opération se fait pendant que les disques tournent à plusieurs milliers de tours par minutes (entre 5400 et 7200 pour les disques conventionnels, et jusqu’à plus de 10 000 pour ceux destinés aux serveurs de datacenter), sinon, il deviendrait impossible de savoir si un secteur représente un « 1 » ou un « 0 ».
Avec le temps et les dégradation de ce support de stockage, qui sont inévitables et liées à la friction des pièces mécaniques en mouvement constant, la corruption et l’altération ne peuvent que subvenir et se traduisent par des particules perdant leur polarité. On nomme cette réaction l’érosion électromagnétique.
Cela engendre une incertitude sur l’exactitude de la donnée inscrite, ce qui résulte en un défaut d’exploitation et une perte de celle-ci.
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