Coté Stockage

Sabrent :

Sabrent lance une nouvelle version de sa carte PCIe APEX X16, supportant 16 SSD M.2 NVMe de 4To chacun pour une capacité maximale de 64To sur un single slot, et des lectures séquentielles de près de 50Go/s. La carte, supportant le PCIe 5.0, est dédiée aux créateurs de la vidéo et aux monteurs, et se paire parfaitement avec des workstations type AMD Threadripper Pro ou Intel Xeon W. Cependant, bien que performant, l’ensemble carte et SSD s’annonce onéreux, aux alentours de 8000€, il peut être préférable d’utiliser des SSD de chez Solidigm, allant de 15To à 61To, aux formats U.2/U.3 2.5 pouces.

Kioxia :

Kioxia, connue pour ses SSD conçus pour datacenters, a présenté sa roadmap NAND et prévoit d’atteindre une densité de 100 Gbit/mm² avec 1 000 couches par puces. Cette technologie, nommée 3D NAND, n’est pas nouvelle, et s’inspire de ce qui se fait du coté des CPU avec les transistors Gate-All-Around, montés à la verticale dans les couches de silicium. Kioxia rentre donc dans la course à la miniaturisation, et donc à la capacité de stockage, aux cotés de Samsung et de Western Digital, l’intérêt étant de proposer des SSD pouvant stocker toujours plus de données.

Data Processing Unit :

Kalray et Pliops, deux startups spécialisées dans les unités de traitement de données (Data Processing Unit – DPU), travaillent sur une fusion depuis plusieurs mois. Pliops, société Israélienne, a récemment annoncé une intégration avec le gestionnaire de données Hammerspace. Elle développe le Pliops XDP (eXtreme Data Processor), un DPU qui, à l’instar des BlueField de chez Nvidia, accélère le traitement et les opérations liées aux transferts de données. Pliops a d’ailleurs récemment travaillé avec HPE, en intégrant ses cartes aux serveurs du géant américain pour accélérer le traitement des LLM sur les nœuds dédiés à l’IA.

SK Hynix :

SK Hynix dévoile des SSD pour …. l’IA ? Afin de compléter l’offre des workstations et des serveurs workload-oriented AI, agrémentés de GPU, de DPU et de NPU, le fabricant Coréen propose maintenant des supports de stockage flash, format M.2, compatibles PCIe Gen 5, capables de supporter des lectures séquentielles de près de 14Gb/s et des lectures séquentielles de 12Gb/s. Même si Kioxia, Samsung et Solidigm offrent déjà des SSD avec IOPS similaires, il est vrai que coté écriture, c’est bien SK Hynix qui prends le lead. Bon, vous l’aurez compris, rien de vraiment orienté IA, SK profite avant tout du buzzword ! (peut être trouverons nous dans nos LDLC de la DDR5 AI-oriented un jour…).

DDN :

DDN, fournisseur de systèmes de stockage pour supercalculateurs, a gagné l’appel d’offres de l’opérateur de télécommunications et fournisseur de TIC du Qatar, Ooredoo. Ce dernier adoptera l’infrastructure IA de DDN sur l’ensemble de ses réseaux.

IBM :

IBM dévoile « Hyperstore » pour Storage Scale, une brique fondamentale permettant l’accélérer l’accès aux données sur SSD NVMe via le NVMeoF (NVMe over fabric). Cette architecture devrait être intégrée aux nouveaux serveurs de stockage IBM, en complément de GPFS, déjà bien connu du grand public.

Coté Datacenters

Equinix :

Equinix confirme le réemploi de la chaleur fatale de son datacenter PA10, situé à Saint-Denis, notamment pour le centre aquatique des JO 2024, et pour les futures installations dans le quartier. Ce projet est mené en partenariat avec Plaine Commune Énergie, une filiale d’ENGIE Solutions, qui gère le réseau de chaleur SMIREC. Ce réseau, long de plus de 90 km, dessert plusieurs communes du nord de Paris et vise à augmenter la part d’énergies renouvelables et de récupération. Il représente un investissement total de 5,7 millions d’euros, soutenu financièrement par la Région Ile-de-France et l’Ademe Ile-de-France à hauteur de 1,13 million d’euros. Le réseau de chaleur du SMIREC, utilisant principalement la biomasse et la géothermie, permet des bénéfices environnementaux et économiques significatifs, avec 64 % d’énergie renouvelable et 57 000 tonnes de CO2 évitées annuellement. (DCMag Mai 2024)

Microsoft :

Microsoft à annoncé la fin du projet Natick à l’exploitation de datacenters sous-marins (dans les conteneurs scellés et déposés sur le fond marin au large de l’Ecosse). Trop complexe à mettre en œuvre, et finalement pas rentable, l’entreprise souhaite se concentrer davantage sur l’accompagnement aux manipulations humaines sur les infrastructures récentes.

Dockhands :

– Le plus gros projet de datacenter HSDC optimisé pour l’IA à Londres, propulsé par Ada Infrastructures, a obtenu son permis de construire. D’une capacité de 210MW, et nommé Dockhands, ce DC profitera des dernières innovations afin d’en faire un campus axé sur la sécurité et la durabilité, tout en intégrant des solutions de refroidissement liquides sans évaporation d’eau (cycle fermé), avec une interconnexion sur le système de chauffage urbain.

Coté Sauvegarde

Komprise :

Komprise, entreprise californienne proposant des services de gestion de données non-structurées, obtient les félicitations d’IDC pour son offre de Management de la donnée non-structurées « as-a-Service » IDM (Intelligent Data Management). Les données non-structurées représentent jusqu’à 90% de ce qui est stocké en DataLake, et sont une grande partie des coûts liés aux stockage. IDM permet la migration et la hiérarchisation de la data, avec des mécanismes de réplication et de préparation assistés par IA. On peut notamment citer Pfizer, qui a pu migrer près de sur AWS avec cette solution.

Keepit :

Keepit, la jeune société danoise, qui propose un SAAS innovant (un Backup-as-a-Service) basé sur une blockchain et qui exploite ses propres datacenters, a annoncée à Vivatechnology qu’elle souhaitait étendre son offre de service au plus grand nombre, et notamment aux PME qui se rendent compte qu’elles ont la responsabilité de la sauvegarde de leurs données. Actuellement, elle protège les données SaaS générées par huit applications et suites logicielles clés, dont Microsoft 365, Google Workplace, Dynamics 365, Salesforce, Azure DevOps, Zendesk, Power Platform et Extra ID (anciennement Azure AD). Keepit propose une couche d’abstraction quant au stockage, pour 3€ par utilisateur et par mois, afin de simplifier le processus de sauvegarde automatisée.

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